Kolkhoze, d’Emmanuel Carrère (P.O.L., 2025)

Encore un roman tourné vers l’histoire personnelle et/ou familiale de l’auteur – rien que dans la sélection finale du Goncourt, ils étaient quatre sur quatre cette année, avec toutes les questions que cela pose : pourquoi préférer la chronique de son propre vécu à la fiction pure ? Pourquoi partir du principe que sa vie et... Lire la Suite →

Les éléments, de John Boyne (Lattès, 2025)

Quatre voix, quatre drames liés chacun à un élément – eau, terre, feu, air – qui pourraient chacun tenir seul, comme nouvelle indépendante. Mais les coutures sont bien là : les lignes narratives se croisent, des visages familiers réapparaissent, éclairés sous un autre angle, ce qui semblait clos peut se rouvrir et connaître un autre dénouement,... Lire la Suite →

Le Bel Obscur, de Caroline Lamarche (Seuil, 2025)

En ouvrant le Bel Obscur, je ne savais pas où j’avais mis les pieds mais j’ai d’emblée soupesé ces pages gorgées de nostalgie, de solitude et d’une colère dont fera tragiquement les frais un buddleia à la « beauté trompeuse ». Quelle est cette aura particulière qui imprègne les lieux ? Pourquoi ce jardin qui semble avoir abrité... Lire la Suite →

Aimer, de Sarah Chiche (Julliard, 2025)

« Comme Alexis, Margaux avait neuf ans. » Un garçon, une fille, la promesse du titre : toutes les bases sont posées pour une histoire d’amour… … mais pas trop vite, mais pas tout de suite. Les deux protagonistes ne sont encore que des écoliers aux prises avec leurs préoccupations (plus ou moins) enfantines. Sarah Chiche prend son... Lire la Suite →

Vers le paradis, de Hanya Yanagihara (Grasset, 2022)

Au départ, j’ai été appâtée par l’ambition de cette uchronie. Imaginez un peu le chemin qu’auraient pu prendre les États-Unis au 19e siècle s’ils n’étaient pas devenus un État fédéral mais un conglomérat de grandes régions dont certaines auraient établi un contrat social singulier. Tout ne serait pas différent, il y aurait les villes et... Lire la Suite →

Les forces, de Laura Vazquez (Éditions du Sous-Sol, 2025)

D’emblée, le texte est singulier – cela semble être la marque de fabrique des éditions du Sous-Sol, dont j’avais déjà dévoré deux pépites inclassables : Les naufragés du Wager (de David Grann) et Mon vrai nom est Elisabeth (d’Adèle Yon). Ici, l’écriture saccadée, le ton introspectif, le flottement des temps posent une voix fragile, en quête... Lire la Suite →

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