Les éléments, de John Boyne (Lattès, 2025)

Quatre voix, quatre drames liés chacun à un élément – eau, terre, feu, air – qui pourraient chacun tenir seul, comme nouvelle indépendante. Mais les coutures sont bien là : les lignes narratives se croisent, des visages familiers réapparaissent, éclairés sous un autre angle, ce qui semblait clos peut se rouvrir et connaître un autre dénouement,... Lire la Suite →

Vers le paradis, de Hanya Yanagihara (Grasset, 2022)

Au départ, j’ai été appâtée par l’ambition de cette uchronie. Imaginez un peu le chemin qu’auraient pu prendre les États-Unis au 19e siècle s’ils n’étaient pas devenus un État fédéral mais un conglomérat de grandes régions dont certaines auraient établi un contrat social singulier. Tout ne serait pas différent, il y aurait les villes et... Lire la Suite →

Les forces, de Laura Vazquez (Éditions du Sous-Sol, 2025)

D’emblée, le texte est singulier – cela semble être la marque de fabrique des éditions du Sous-Sol, dont j’avais déjà dévoré deux pépites inclassables : Les naufragés du Wager (de David Grann) et Mon vrai nom est Elisabeth (d’Adèle Yon). Ici, l’écriture saccadée, le ton introspectif, le flottement des temps posent une voix fragile, en quête... Lire la Suite →

The Every, de Dave Eggers (2021, traduction parue chez Gallimard sous le titre Le Tout en 2025)

Le Tout est une multinationale née du rachat, par un géant de la tech, du site de commerce en ligne nommé d’après une jungle sud-américaine (toute ressemblance…). Une sorte de monstre hégémonique aux têtes multiples et aux ambitions totalisantes. Un empire tentaculaire auquel les humains se soumettent volontairement, troquant leurs données, leur vie privée et... Lire la Suite →

All the colours of the dark, de Chris Whitaker (Orion fiction, 2024 – traduit Toutes les nuances de la nuit, chez Sonatine, 2025)

À Monta Clare, petite bourgade de l’Ozark – région sauvage entre Missouri, Oklahoma, Arkansas et Kansas –, le panorama est aussi grandiose que l’existence est sombre. Né avec un seul œil, Patch a perdu son père au Vietnam et sa mère dans l’alcool. Le garçon semble presque trop sensible pour ce monde, avec sa sincérité... Lire la Suite →

Ta promesse, de Camille Laurens (Gallimard, 2025)

C’est une romance, c’est une belle histoire – sauf que dès le prologue, on sait qu’elle va vriller. Une maison désolée, un drame. Comment en est-on arrivé là ? Voilà la question qui nous taraude quand la narratrice reprend le fil des événements du début, se souvenant de la rencontre, du coup de foudre, de l’extase... Lire la Suite →

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