Le Bel Obscur, de Caroline Lamarche (Seuil, 2025)

En ouvrant le Bel Obscur, je ne savais pas où j’avais mis les pieds mais j’ai d’emblée soupesé ces pages gorgées de nostalgie, de solitude et d’une colère dont fera tragiquement les frais un buddleia à la « beauté trompeuse ». Quelle est cette aura particulière qui imprègne les lieux ? Pourquoi ce jardin qui semble avoir abrité... Lire la Suite →

Les forces, de Laura Vazquez (Éditions du Sous-Sol, 2025)

D’emblée, le texte est singulier – cela semble être la marque de fabrique des éditions du Sous-Sol, dont j’avais déjà dévoré deux pépites inclassables : Les naufragés du Wager (de David Grann) et Mon vrai nom est Elisabeth (d’Adèle Yon). Ici, l’écriture saccadée, le ton introspectif, le flottement des temps posent une voix fragile, en quête... Lire la Suite →

Circé, de Madeline Miller (Pocket, 2019)

Pour avoir passé d'innombrables et merveilleuses soirées à lire en famille l’adaptation des textes homériques en feuilletons illustrés par Murielle Szac, je pensais connaître sur le bout des doigts l’histoire mouvementée de l’Olympe et des tribulations humaines entre Ithaque et Troie. Jusqu’à ce que je lise Circé, de Madeline Miller. Ce n’est pas tellement que... Lire la Suite →

4321, de Paul Auster (Actes Sud, 2018)

« Je veux dire qu’on ne peut jamais savoir si on fait le bon choix ou non. Il faudrait être en possession de tous les éléments pour le savoir et le seul moyen d’y arriver est d’être aux deux endroits à la fois, ce qui est impossible. […] Dieu seul peut voir en même temps la route... Lire la Suite →

Bien-être, de Nathan Hill (2024)

Elle est virevoltante, distinguée, brillante. Il est artiste et transporte à la fois une délicatesse infinie et une manière bien à lui d’assumer son individualité. Vous le voyez venir : leur rencontre, dans un quartier Bohème du Chicago des années 1990, porte en germe un sensationnel coup de foudre. Mais rien n’étant ce qu’il semble dans... Lire la Suite →

Aucun respect, de Emmanuelle Lambert (Stock, 2024)

Dans un récit romancé écrit à la troisième personne, Emmanuelle Lambert revient sur sa trajectoire en tant que doctorante en lettres dans le milieu parisien de l’édition et de la littérature. À l’âge où tout commence, peu familière de ce microcosme aux codes tacites où ses fonctions baignent dans un flou artistique, elle cherche sa... Lire la Suite →

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