Les lecteurs et lectrices de ce blog savent à quel point nous aimons voyager grâce à nos lectures du soir. Avec Les loups du clair de lune, de Xavier-Laurent Petit, nous avons été servis – et ravis ! Car c’est littéralement au « Bout du monde » que ce roman nous a entraînés, en compagnie de Hannah. Ce nom de « Bout du monde », qui est celui de la propriété de la grand-mère d’Hannah chez qui celle-ci vient passer ses vacances, a titillé notre imagination. Nous voici donc tous les trois devant le grand planisphère à cogiter avec enthousiasme. Quelle partie du monde mériterait donc d’être appelée comme ça ? L’île Clipperton ? (Hugo) Le Svalbard ? (Antoine)
Et bien non, c’est aux confins de la Tasmanie, cette petite île située au Sud de l’Australie, que nous entraîne cette histoire. Dans un paradis naturel caché à l’extrémité d’une piste à travers la forêt vierge, fourmillant de plantes et de créatures stupéfiantes. L’endroit rêvé pour s’évader du quotidien trépidant et dévorer Robinson Crusoé, non ? Les vacances ne vont pourtant pas se passer comme prévu. Les secrets révélés à Hannah par sa grand-mère vont en effet les entraîner dans une enquête passionnante, mais peut-être plus dangereuse qu’elles ne l’avaient prévu…
Nous avons été conquis par ce petit roman, les garçons n’exprimant qu’un seul regret : « C’était trop court et on voudrait que l’histoire continue ! ». L’objet-livre, sa couverture à battants et ses illustrations bichromiques (ocre-noir) sont de toute beauté et le travail de l’éditeur et de l’illustratrice, Amandine Delaunay, doit être salué à cet égard. L’histoire est captivante. Elle est racontée avec beaucoup d’humour et nous avons plusieurs fois éclaté de rire au fil de la lecture. On s’amuse notamment des extravagances de la grand-mère d’Hannah, un très beau personnage qui vit intensément ses passions et déborde de générosité. Son enthousiasme pour l’observation de la nature et la « crottologie » est communicatif : on se passionne avec elle pour la faune locale, on rêve d’explorer des contrées lointaines, on rit avec le kookaburra, on tremble en réalisant à quel point tout cela est éphémère…
Un joli roman très original à proposer sans hésiter aux lecteurs qui commencent à aborder des lectures plus longues ! Cette histoire ravira particulièrement tous ceux qui aiment les animaux.
L’avis de Linda est par ici !
Lu à voix haute en octobre 2019 – L’école des loisirs, 12€
c’est drôle, mes filles aussi ont trouvé que c’était trop court. Quand j’ai dit « fin » elles ont protesté, disant que ça ne pouvait pas finir comme ça 😀
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Il y a peut-être quelque chose avec le dénouement (trop rapide ? Hugo m’a demandé : « il n’y a pas d’épilogue ? » 😅) ou peut-être est-ce le contraste avec d’autres lectures plus longues… parce que 180 pages n’est pas si court pour leur âge…
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180 pages d’un texte assez gros c’est peu quand on est un gros lecteur.
Gabrielle a trouvé que ce n’était pas une fin. On a alors discuté des fins ouvertes qui laissent place à l’imagination… Mais elle n’est pas convaincue. Elle pense que l’histoire appartient à l’auteur et qu’il doit la conclure correctement. A dix ans, ça me parait une demande raisonnable, je pense qu’en grandissant elle y verra un intérêt différent 😉
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🙂 Je trouve très chouette qu’elle arrive, à son âge, à mettre le doigt si précisément sur ce qui lui plaît, et ce qui lui plaît moins !
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oui c’est important !
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