Forêts… et comment les préserver, d’Amandine Thomas (Sarbacane, 2020)

« Alors, prêt à aider les pandas géants, les gorilles et les lémuriens ? »

Réservoirs de vie, puits de fraîcheur, refuge régénérateur de l’eau que nous buvons et de l’air que nous respirons, les forêts qui couvrent près d’un quart des terres émergées de notre planète sont précieuses. Mais elles sont aussi menacées par la pollution, la déforestation, le changement climatique et le tourisme de masse : il semble plus que jamais urgent de secouer les branches des humains que nous sommes. Ce grand format vibrant fait passer le message sans langue de bois, mais sur un ton résolument positif : apprenons à comprendre les écosystèmes forestiers, émerveillons-nous de leur incroyable diversité, réfléchissons aux leviers d’action à tous les niveaux et faisons feu de tout bois renverser le cours des choses !

Diplômée des Arts Décoratifs de Strasbourg, l’autrice compose des pages ludiques et joyeusement illustrées, même si nous les avons trouvées un peu chargées en texte : un vrai tour du monde à travers les bambous de la vallée de Jiuzhaigou, les séquoias millénaires de Redwood, les baobabs de Madagascar ou encore le bassin du Congo. Chaque lieu fourmille d’espèces dont les particularités, les super pouvoirs et les fragilités sont présentés en quelques mots, complétés par des quizz et des réflexions sur les formes d’engagement possibles.

Vous vous posez forcément la question : c’est la forêt boréale canadienne qui a le plus fasciné mes moussaillons amateurs de paysages polaires, avec ses conifères, ses lièvres à raquettes et ses orignaux.

Ces forêts belles et vulnérables tendent autant de perches à notre conscience quant à la manière dont nous concevons nos modes de vie, de transport et de consommation. Les solutions ne viendront pas que des comportements individuels, mais touchons du bois pour que ce documentaire, non content de nous faire voyager et découvrir des horizons fascinants, contribue à marquer les esprits.

Merci à Linda de m’avoir donné envie de lire cet album, son avis est disponible par ici !

Et conclusion en musique avec cet extrait de la chansons « Auprès de mon arbre », de Georges Brassens :

« J’ai plaqué mon chêne comme un saligaud
Mon copain le chêne, mon alter ego
On était du même bois, un peu rustique, un peu brut
Dont on fait n’importe quoi sauf naturellement les flûtes
J’ai maintenant des frênes, des arbres de Judée
Tous de bonne graine, de haute futaie
Mais toi, tu manques à l’appel, ma vieille branche de campagne
Mon seul arbre de Noël, mon mât de cocagne

Auprès de mon arbre je vivais heureux
J’aurais jamais dû m’éloigner de mon arbre
Auprès de mon arbre je vivais heureux
J’aurais jamais dû le quitter des yeux »

Lu en août 2021 – Éditions Sarbacane, 16,90€

2 commentaires sur “Forêts… et comment les préserver, d’Amandine Thomas (Sarbacane, 2020)

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