
En 2025, Lucie rejoint la station spatiale internationale et s’apprête à vivre une expérience extraordinaire. Pourtant, elle ne soupçonne pas ce qui l’attend, à l’approche de la comète 2025LM132...
En l’an 376 AGS, les jours perpétuels se succèdent sous le soleil de plomb d’Érémos mais la mère de Lisbeth ne rentre pas au port. Ne restent à la jeune fille qu’un message énigmatique et des questionnements qui n’ont guère de place dans le système verrouillé qui régit le monde d’Érémos.
Je me garde d’en dire plus pour vous laisser le plaisir de la découverte d’un scénario d’autant plus percutant qu’il est parcimonieux. Nous avions adoré Nathalie Bernard dans le registre du roman d’aventures historique et du thriller (il faudra que j’en parle un jour). Toujours à voix haute, nous l’avons suivie sans ciller dans ce qui ressemble plutôt à une expérience de pensée. Qu’adviendrait-il si une catastrophe pulvérisait notre cadre spatio-temporel ?
Le roman est construit en alternant les récits des quêtes respectives de Lucie et de Lisbeth. La première nous livre le journal d’une aventure post-apocalyptique aussi émouvante qu’haletante qui nous laisse suspendu.e.s à la fin de chaque chapitre (essayez un peu de coucher vos moussaillons après ça !). La seconde nous immerge, plus lentement, dans la société d’Érémos, prenant le temps d’introduire un nombre conséquent de personnages. Leurs expériences donnent, par petites touches, de la consistance à ce monde, son histoire, ses rites, ses fondements politiques, linguistiques et mythologiques. Des échos apparaissent, toujours plus nombreux, entre les deux récits, interrogeant subtilement les manières de faire société. On se prend au jeu, la tension monte et au moment de refermer le livre, on brûle de lire la suite pour savoir ce que deviendront les deux héroïnes et sonder enfin les ténèbres qui persistent autour d’Érémos.
Un récit d’anticipation happant et émouvant, entre ombre et lumière, dont nous ne manquerons pas la suite !
Les avis de Hashtagcéline et Pépita
Lu à voix haute en novembre 2021 – Thierry Magnier, 14,80€
Je ne connaissais pas mais le roman a l’air de contenir cette tension qui pousse à tourner les pages ! Quant à la construction du roman, elle m’intrigue…
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Oui, la construction est très réussie. Après l’histoire commence plus lentement du côté de Lisbeth, cela peut être un peu frustrant de voir le récit des astronautes interrompu par ce fil narratif qui prend plus son temps. Cet équilibre évolue cependant et on finit suspendu au sort de Lisbeth. Je lirai ta chronique si tu te risques à Eremos !
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Merci 🙂 Je te préviendrai si je me lance.
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