
Ursula Le Guin est une star des littératures de l’imaginaire, mais elle a aussi écrit de la littérature jeunesse. C’est notamment elle qui a imaginé les chats volants, ces félidés mystérieusement nés dotés d’ailes. Qui vont, justement, devoir quitter leur mère, prendre leur envol et trouver leur place, malgré leur différence.
« Les ailes des enfants étaient donc le moindre des soucis de Mme Tabby qui avait déjà beaucoup de mal à se procurer de la nourriture et à élever sa progéniture. Chaque matin, elle lavait consciencieusement les soyeuses petites ailes comme elle lavait les mentons, les pattes et les queues ; de temps à autre, elle y songeait bien un peu, mais elle travaillait trop dur pour avoir le loisir de réfléchir sérieusement à des phénomènes incompréhensibles. »
Cette gentille petite histoire n’est certes pas un page-turner. Mais elle déborde de charme : les jeux de mots autour du vol, l’expression un peu désuète et so british des félidés, leur camaraderie et leur curiosité animale face aux odeurs et saveurs « intéressantes » du monde sont adorables. Surtout, comment résister à l’idée de ces chats capables de voler et à la mignonnerie des illustrations de S.D. Schindler ?


Un joli petit roman qui donnera des ailes aux apprentis-lecteurs et les fera ronronner de plaisir. Avec plusieurs tomes à suivre pour connaître la suite des aventures de la portée !
Lu à voix haute en avril 2022 – Gallimard Jeunesse (Folio Cadet / Premiers romans), traduction de Bee Formentelli, 6,60€
Tout à fait d’accord ! Les filles avaient adoré quand elles débutaient la lecture 😀 Merci, ça fait ressurgir de beaux souvenirs.
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Décidément, on est sur la même longueur d’ondes 🙂
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J’avoue ne pas connaître ce pan de sa production alors merci pour la découverte !
Les illustrations sont charmantes ☺️
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